Evolution déterminante de la torréfaction

Ces vacances d'été, j'ai fait évoluer mon petit Samiac...

...qui a vu doubler sa puissance de chauffe : 7000 W pour un 3kg ça devient très confortable.

 

Ce surplus de puissance me permet de mieux gérer les grosses broches que je torréfie désormais aussi vite que les petites broches. Ma production est plus régulière et mieux maitrisée.

 

Ce surplus de puissance est également très profitable en début de torréfaction (pendant la phase d'assèchement), pour un meilleur développement de la fève. Je parviens ainsi à suivre les recommandations de Scott Rao que j'ai découvertes dans son excellent livre "The coffee Roaster Companion".

L'intérêt principal en tasse, est un développement aromatique supérieur : les cafés sont plus corpulents et les arômes caractéristiques des différentes origines ressortent mieux.

Le Panama Boquete et le Costa Rica Tarrazu en profitent pleinement pour un rendu plus fruité et plus liquoreux. A l’opposé pour les cafés naturellement très expressifs (tels que l’Ethiopie Harrar ou le Malabar Moussonné), je préfère conserver une montée en température relativement douce pour un rendu moins corpulent, plus en rondeur.

 

Tout ceci sans remettre en cause mon procédé de torréfaction double-passes pour une cuisson bien à coeur.  ;-)